S’il n’existe aucune loi fixant officiellement la période de chauffage collectif, elle est généralement définie du 15 octobre au 15 avril. Dans la plupart des copropriétés, la chaudière est donc mise en route autour de la mi-octobre et arrêtée au printemps.
Cette date peut toutefois varier selon les immeubles et les conditions météorologiques. En cas de froid précoce, le conseil syndical peut demander au syndic d’avancer la mise en chauffe ; inversement, si l’automne reste doux, le démarrage peut être repoussé de quelques jours. La décision est prise collectivement, soit lors de l’assemblée générale, soit à la demande du conseil syndical représentant une majorité de copropriétaires.
À noter : une demande isolée ne suffit pas à déclencher le chauffage. Seule une démarche collective permet au syndic d’intervenir auprès du chauffagiste.
En résumé, la période de chauffe reste un équilibre entre confort et bon sens collectif, afin d’adapter la consommation énergétique aux besoins réels des résidents.


