Que l’on réside en maison ou en appartement, le tri obligatoire à la source des biodéchets devient obligatoire à compter du 1er janvier 2024 !
Chaque ménage devra donc disposer d’un bac à compost pour trier les matières organiques : légumes, fruits, coquilles d’œufs, marc de café, sachets de thé, etc. Les produits laitiers et les déchets de viande ne figurent pas dans le texte de loi.
Il appartient ensuite aux communes d’organiser leur collecte, par le biais d’un ramassage hebdomadaire ou dans des bacs de tri postés sur la voie publique. Le but est notamment de permettre la production de biogaz via des méthaniseurs, ainsi que la réduction de 800 000 tonnes de CO2 par an.
Si la loi anti-gaspillage n’impose pas aux copropriétés l’installation de bacs de compostage dans les parties communes, ce vote pourra toutefois être soumis à la majorité absolue en assemblée générale. Si cette installation trouve sa pertinence dans la réutilisation du compost dans les jardins partagés d’une copropriété, elle le sera moins pour les immeubles sans cour ou espaces verts.
La solution la plus évidente reste donc de disposer d’un composteur individuel dans son logement pour stocker les déchets alimentaires. Ce sont généralement des bacs semblables à des poubelles à compost, étanches pour réduire les nuisances olfactives et parfois fournis avec un activateur de compost contenant des micro-organismes qui vont accélérer la dégradation des biodéchets.
Avant de se lancer dans un projet de tri de déchets organiques dans les parties communes, il est primordial de se renseigner sur le mode de collecte choisi par la commune à qui revient la responsabilité de l’enlèvement des ordures ménagères.
Vous l’aurez compris, la présence d’une borne à compost à proximité immédiate de l’immeuble peut en effet réduire l’intérêt d’installer des bacs dans la copropriété – sauf en cas de présence d’espaces verts dans les parties communes.